« Le développement du bouddhisme tibétain dans le contexte chinois n'est pas seulement une condition intrinsèque pour assurer le développement durable et sain de cette religion, mais c'est aussi une adaptation active à la société contemporaine et un choix évident pour rester en phase avec son temps », a déclaré Taktra Karing Tobutan Laxi Gyatso, membre du Comité national de la CCPPC, président de l'Association bouddhiste de la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba dans la province du Sichuan, et Bouddha vivant du monastère de Taktra dans le comté de Ruoergai, lors des deux sessions annuelles de cette année.
Taktra a expliqué que le bouddhisme a été introduit au Xizang au VIIe siècle depuis l'Inde ancienne et les plaines centrales de la Chine, et qu'après avoir assimilé des éléments de la culture tibétaine locale, il a progressivement formé le système du bouddhisme tibétain unique en son genre. Le bouddhisme tibétain est étroitement lié au développement historique, aux traditions culturelles et aux structures sociales de la Chine, et les concepts fondamentaux qu'il défend s'alignent parfaitement avec les concepts philosophiques de l'excellente culture traditionnelle chinoise, jetant ainsi les bases du développement du bouddhisme tibétain dans le contexte chinois.
Taktra estime que le développement du bouddhisme tibétain dans le contexte chinois a plusieurs dimensions : non seulement il favorise une coexistence harmonieuse entre la religion et la société, mais il contribue également à la transmission et au développement de l'excellente culture traditionnelle chinoise.
« Nous adhérerons sans faillir au développement du bouddhisme tibétain dans le contexte chinois », a affirmé Taktra. Premièrement, en renforçant la conscience nationale, la conscience citoyenne et la conscience de l'État de droit, en veillant à ce que toutes les activités religieuses se déroulent dans le cadre des lois et règlements du pays ; deuxièmement, en puisant dans l'essence de la culture traditionnelle et, tout en respectant la tradition, en conservant un bon cap et en innovant en fonction des exigences de l'époque ; troisièmement, en adaptant le bouddhisme tibétain à la société moderne en encourageant sa participation à la protection écologique, aux œuvres de bienfaisance sociale et à d'autres activités, et en incitant la jeune génération de moines bouddhistes tibétains à se familiariser avec la science, la technologie et la culture modernes ; quatrièmement, en promouvant les échanges culturels entre le bouddhisme tibétain et les autres religions afin de renforcer la compréhension et le respect mutuels entre les religions.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)