À l'approche du Nouvel An tibétain, chaque foyer est plongé dans les préparatifs festifs. La fabrication des kasai (un genre de beignet), la fermentation de l'alcool d'orge et la culture des pousses d'orge forment le tableau traditionnel et animé de ces festivités.
Récemment, un journaliste s'est rendu chez Dansonam, habitante du village de Zhaxigang, dans le district de Maizhokunggar, à Lhassa. Dès l'entrée dans sa maison, une riche odeur de kasai fraîchement frits a envahi l'espace. Dansonam et plusieurs villageois étaient concentrés sur les différentes étapes de préparation : pétrir la pâte, la découper, la faire frire. Chaque geste était exécuté avec soin et méthode.
Pour la famille de Dansonam, la période précédant le Nouvel An tibétain est la plus intense de l'année, car ils se lancent dans la vente de kasai. Dansonam se souvient avec émotion : « Quand j'étais enfant, préparer les kasai était la priorité absolue de chaque foyer. Le village entier était imprégné de leur délicieuse odeur, une saveur unique du Nouvel An. Aujourd'hui, les temps ont changé, et les modes de vie aussi. De plus en plus de gens choisissent d'acheter des kasai déjà prêts, ce qui correspond au rythme rapide de la vie moderne et nous offre des opportunités de développement. Cela fait six ans que nous vendons des kasai. Grâce à notre intégrité et à notre engagement envers la qualité, nos affaires sont prospères. Nous aidons même six autres villageois à augmenter leurs revenus. Ensemble, nous créons une vie meilleure grâce à notre travail. » Outre les kasai, les sculptures de beurre et les épis d'orge qu'ils vendent sont également très appréciés comme produits festifs.
Dansonam explique avec fierté : « Ces derniers temps, nos affaires marchent très bien. Les kasai se vendent sans difficulté. À cinq, nous générons plus de 1 500 yuans de revenus par jour. Cela améliore non seulement notre vie, mais nous montre aussi les possibilités infinies du développement rural. »
La villageoise Peldron, enthousiaste, ajoute : « Je suis une femme au foyer. Avant, pendant la morte-saison agricole, je n'avais rien à faire. Maintenant, je peux participer à la fabrication des kasai juste à côté de chez moi. Cela a augmenté les revenus de ma famille et amélioré notre qualité de vie. Ce travail à proximité me remplit de satisfaction. »
(Rédactrice : Lucie ZHOU)