Le kasai, un incontournable des festivités du Nouvel An tibétain

À l'approche du Nouvel An tibétain, une atmosphère festive envahit les rues de Lhassa. Parmi les incontournables des préparatifs, le kasai, une pâtisserie traditionnelle symbolisant bonheur et prospérité, occupe une place centrale sur les tables de fête.

Le kasai est confectionné à partir de farine, d'œufs, de bicarbonate de soude, d'huile et de sucre glace. Après avoir mélangé la farine avec les œufs et le bicarbonate, la pâte est soigneusement pétrie jusqu'à obtenir une texture lisse. Elle est ensuite façonnée selon différentes formes selon les préférences : oreilles, papillons, bâtonnets, carrés ou encore cercles. Les morceaux ainsi modelés sont frits à feu moyen jusqu'à obtenir une texture dorée et croustillante, puis saupoudrés de sucre glace une fois refroidis.

Les variétés traditionnelles de kasai incluent le « bulu » de forme ronde, le « medog » en forme de pétales de fleurs et le « sanggabalie » aux couches superposées. Pour un effet plus esthétique, les « medog » sont souvent décorés de motifs et de couleurs vives. Dans les marchés de Nouvel An, Drolkar, une cliente, nous confie : « Avant, nous faisions frire les kasai à la maison, mais ces dernières années, nous n'avons plus le temps, alors nous venons en acheter ici. Ceux de cette boutique ont un excellent goût, et les anciens les apprécient particulièrement. »

Le kasai ne se résume pas à une simple gourmandise. Il est porteur d'une riche symbolique culturelle, exprimant des vœux de prospérité et d'une vie harmonieuse pour l'année à venir.

(Rédactrice : Estelle ZHAO)