Shannan, au Tibet : protéger les « montagnes d'or »
À une altitude de 3 900 mètres, le village de Zhigang, canton de Sozhug, district de Nêdong, ville de Shannan, région autonome du Tibet, offre à la vue de la verdure et des fleurs partout. Les forêts autour du village sont luxuriantes, les ruisseaux gargouillent et les animaux sauvages jouent librement dans les forêts. Une belle scène de coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature.
En photo : les montagnes boisées autour du canton de Sozhug.
« Autrefois, tout le monde s'est déchaîné pour détruire la forêt afin de gagner leur vie, et les arbres autour du village ont presque été coupés, ce qui, rétrospectivement, n'était vraiment pas justifié. » Phurbu Tsering, un garde forestier du village de Zhigang, a poussé un long soupir en se rappelant qu'il y a dix ans, les villageois abattaient les arbres sans discernement et détruisaient l'environnement écologique.
Après le 18e Congrès national du PCC, sous l'impulsion de la bonne politique du Parti, les villageois ont changé mentalement, réalisent l'importance de la protection de l'environnement. Le village de Zhigang a successivement créé 57 postes de protection environnementale, dont le poste de garde forestier à plein temps mis en place spécialement, avec une répartition claire des responsabilités. Chaque garde forestier est payé 10 150 yuans par an, ce qui permet non seulement de protéger l'environnement, mais aussi d'augmenter les revenus.
En photo : des gardes forestiers en patrouille.
En photo : les villageois du village de Zhigang participent à la plantation d'arbres de leur propre initiative.
Chaque garde forestier du village de Zhigang a 15 mu de forêt sous sa responsabilité, et il doit parcourir ses forêts respectives au moins 25 fois par mois, année après année. Les gardes forestiers passent du temps avec les arbres et ont une meilleure compréhension et appréciation de leur protection.
En photo : la forêt, les terres agricoles et les maisons dans le canton de Sozhug.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)