Le 21 septembre dernier, des femmes du comté de Nimu, au Tibet, pratiquaient la calligraphie tibétaine.
Lors d'une conférence de presse tenue le 25 septembre dernier, Long Cuo, vice-présidente de la Fédération des femmes de la région autonome du Tibet, a déclaré que l'environnement actuel de développement des femmes et des enfants au Tibet avait vécu des changements bouleversants. L'environnement familial et social pour la survie et le développement des femmes et des enfants ont encore été optimisés. Les femmes davantage respectées et les enfants davantage protégés, une bonne ambiance sociale s'est installée.
Le 22 septembre dernier, des élèves d'une école primaire de Lhassa, suivaient un cours de musique.
Long Cuo a déclaré qu'avant les réformes démocratiques au Tibet en 1959, dans le cadre du système féodal du servage, les femmes tibétaines souffraient de multiples oppressions venues du pouvoir politique, de la théocratie et du mari. Situées au bas de la société, la grande majorité des femmes pauvres étaient réduites en esclavage. Après les réformes démocratiques, les femmes tibétaines sont parvenues à la libération et au progrès historiques. Elles jouissent dorénavant des mêmes droits que les hommes dans la vie sociale, politique, économique, culturelle ou encore familiale.
Le 22 septembre dernier, des élèves d'une école primaire du comté de Nimu, au Tibet, suivaient un cours de dessin.
Elle poursuit en déclarant que le Tibet a vécu beaucoup de « première fois » dans le développement de la carrière des femmes : la première chanteuse tibétaine Tseten Dolma, la première femme tracteur Liewa, la première télégraphiste Tsering, la première annonceuse Deqing Zhuoma, ou encore la première femme grimpeuse Phanthog qui a escaladé le mont Everest depuis le versant nord. Après la réforme et l'ouverture, le Tibet a successivement vu apparaître la première docteure Zhuoga, la première femme professeur Tsering Yangzong, la première avocate Yang Jin, la première championne mondiale de lutte libre Shelok Dolma, la première femme marine Bashan Dolma, etc.
Selon des informations publiées par les autorités tibétaines, la situation des soins de santé des femmes et des enfants au Tibet s'est considérablement améliorée. Le taux de mortalité maternelle dans l'ensemble de la région est passé de 5 000/100 000 au début de 1951, l'année de la libération pacifique du Tibet, à 56,52/100 000 actuellement, et le taux de mortalité infantile est passé de 430 ‰ à 11,59 ‰ actuellement. Le taux d'accouchement maternel à l'hôpital a atteint 90,66 %. Le dépistage des cancers du sein et du col utérin a été inclus dans le travail de subsistance du gouvernement.
Le 10 août 2019, les éleveurs tibétains de Nagqu ont participé au festival annuel des courses de chevaux. Sur la photo, une grande équipe de danceuses locales de la danse Guozhuang se produisent lors de la cérémonie d'ouverture.
En ce qui concerne l'éducation, Long Cuo a déclaré que les ressources actuelles de la fonction publique et les conditions d'éducation au Tibet s'améliorent continuellement. Les différences entre les sexes en matière d'éducation ont été pratiquement éliminées et le niveau d'éducation des femmes et des enfants a considérablement augmenté. La proportion d'étudiantes inscrites dans l'enseignement en licence, l'enseignement en master et l'enseignement supérieur pour adultes est supérieure à 50%.
(Rédactrice : Claire SHENG)