Le film tibétain « Le Couteau de Papa », récemment sorti, aborde la préservation de la terre natale et la transmission de la culture

Le 9 janvier, le film tibétain Le Couteau de Papa, qui aborde la transmission de la culture tibétaine, a été présenté en première à Lhassa, dans la région autonome du Xizang. Lors de cet événement, une rencontre avec le public a également eu lieu. Le 10 janvier, le film a été diffusé dans tout le pays. 

L'histoire du film se concentre sur Dorje, le cinquième héritier de la fabrication des couteaux tibétains, et son fils Tawang. L'intrigue explore plusieurs thèmes, notamment la famille, l'amitié et l'amour. Dorje est non seulement le gardien d'un savoir-faire traditionnel, mais aussi un protecteur des animaux sauvages des montagnes. Âgé, il souhaite transmettre l'art de la fabrication des couteaux tibétains à son fils, mais Tawang, absorbé par ses études, s'éloigne progressivement de cette terre et de ses traditions. Le fossé et les conflits entre père et fils se creusent au fil des événements. Au fur et à mesure que l'intrigue avance, le fils s'enfuit de la maison, tandis que le père est mortellement blessé par un groupe de braconniers. Tawang finit par comprendre l'engagement de son père et choisit de revenir dans son village pour ouvrir une usine de fabrication de couteaux tibétains, perpétuant ainsi l'héritage de son père dans la protection de leur foyer et la transimission de cet art traditionnel. 

Lors de la première et de la rencontre avec le public le 9 janvier, les créateurs du film ont partagé des anecdotes sur le processus de tournage. Pour bien interpréter le rôle de Tawang, l'acteur Tsebudan a vécu l'expérience de la fabrication des couteaux tibétains avant le tournage. Cela lui a permis de saisir la richesse culturelle qui sous-tend cet art, qu'il a intégrée dans son interprétation du personnage. Il a exprimé son honneur de participer à ce film et espère obtenir la reconnaissance et l'affection du public. Il souhaite également faire découvrir la richesse et la profondeur de la culture tibétaine à un plus large public à travers ce film. 

Yin Guocai, le scénariste et producteur de Le Couteau de Papa, espère que le public se rendra au cinéma pour vivre aux côtés des personnages les émotions tumultueuses qu'ils traversent et pour comprendre la culture ethnique ainsi que les responsabilités incarnées dans le « couteau » dans le film. Il souhaite également que chacun contribue à transmettre et à promouvoir l'excellence de la culture traditionnelle chinoise. 

(Rédactrice : Lucie ZHOU)