Nyima : Je souhaite faire découvrir les œuvres symphoniques du Xizang au public national
La présentation conjointe des œuvres symphoniques du Xizang avec l'Orchestre symphonique de Chine vient de s'achever à la Salle de concert de Beijing. Nyima, vice-président de l'Ensemble de chant et de danse de la région autonome du Xizang et chef de l'Orchestre symphonique de cette troupe, a enfin poussé un soupir de soulagement. En partageant ses impressions sur ce concert, il a déclaré avec assurance que l'événement devrait offrir aux spectateurs de la capitale une expérience à la fois nouvelle et mémorable.
En photo : Nyima, vice-président de l'Ensemble de chant et de danse de la région autonome du Xizang et chef de l'Orchestre symphonique de cette troupe.
La confiance de Nyima repose sur la qualité des œuvres symphoniques présentées. « Ces pièces incluent des chansons rouges évoquant l'histoire de la libération du Xizang et celle de sa construction, ainsi que des compositions récentes de créateurs talentueux qui illustrent la vie actuelle et épanouissante au Xizang. Je souhaite, par mes efforts, faire découvrir ces œuvres au public national.» a-t-il expliqué aux journalistes.
Les musiciens et chanteurs de la troupe sont issus de diverses ethnies, notamment les Tibétains, les Han, les Hui et les Tu. Chaque œuvre, tout en préservant les mélodies traditionnelles ethniques, intègre des éléments modernes et présente une variété de styles et de caractéristiques régionales. Par exemple, l'œuvre Xizang, terre de beauté, du célèbre compositeur Gesang Dargyal, ainsi que Danse Sherpa de Tashi Tsewang, mettent en avant les coutumes et les paysages du Xizang. Namma représente la musique classique tibétaine, qui était principalement populaire dans la zone urbaine de Lhassa. La chanson Jiangcuotang, interprétée par le groupe Xueyu Zhizi, est une adaptation d'une chanson populaire de Chamdo. Amour pour ma terre natale reflète le style de la région de Shannan, tandis que Fantaisie des Lhopa présente des caractéristiques distinctes de l'ethnie Lhopa. Enfin, le chant pastoral du nord du Xizang dans Xizang, terre de beauté se distingue par sa musique robuste et désinvolte, offrant une saveur unique.
En photo : une répétition avant le spectacle, avec l'instrument chibu.
« Dans notre orchestre symphonique, nous avons intégré de nombreux instruments ethniques, tels que le trombone tibétain, les cymbales tibétaines, le zhamunian et le chibu (clochettes tibétaines), ainsi que l'erhu, des tambours et des flûtes. Cela rend nos œuvres différentes de celles des autres orchestres », a déclaré Nyima. « L'intégration de ces instruments ethniques dans la symphonie apporte une dimension nationale à cette fusion de styles chinois et occidentaux. C'est l'une de nos innovations, qui met en valeur le charme unique de la musique tibétaine. »
En photo : des musiciens en train de jouer des instruments.
(Rédactrice : Estelle ZHAO)