Récemment, dans le contexte du jeu stratégique sino-américain, certains politiciens américains ont de nouveau joué la « carte du Xizang », déclarant vouloir imposer des restrictions de visa sous prétexte que la Chine « limite l'accès des étrangers au Xizang ». Face à cette ingérence injustifiée dans les affaires intérieures de la Chine, le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé expressément des contre-mesures équivalentes, conformément à la Loi de la République populaire de Chine sur les relations extérieures et à la Loi de la République populaire de Chine contre les sanctions étrangères. Compte tenu des antécédents d'interventionnisme des États-Unis dans les affaires internationales, il est nécessaire d'accroître notre vigilance et d'approfondir notre compréhension en se posant « trois questions » fondamentales.
Qu'entend-on par « restreindre l'entrée des étrangers au Xizang » ?
Interrogé sur les voyages des étrangers en Chine, un professionnel expérimenté travaillant sur le Xizang a déclaré lors d'une interview : « On peut faire une analogie avec l'hospitalité, lorsqu'on reçoit des invités chez soi, il est naturel qu'ils respectent leur hôte. Sans invitation ni autorisation, il n'est pas libre de circuler dans toutes les pièces et tous les espaces de la maison. De même, les invités malintentionnés ou hostiles ne sont évidemment pas les bienvenus. »
La porte est grande ouverte aux étrangers souhaitant voyager ou faire des affaires au Xizang. En tant que région autonome et zone de minorité ethnique de niveau provincial, le Xizang exerce son droit d'autonomie locale sous l'autorité du gouvernement central. Compte tenu de son environnement naturel particulier, de ses conditions géographiques et de ses capacités d'accueil limitées, les autorités du Xizang mettent en œuvre, conformément à la loi et aux règlements, certaines mesures de réglementation et de protection pour l'entrée des étrangers, ces mesures sont motivées tant par des considérations de sécurité personnelle que par l'exercice de l'autonomie des autorités locales.
Par ailleurs, l'expérience historique a prouvé que certains pays et individus mal intentionnés, sous couvert de défense des droits de l'homme, de la religion ou de la culture, ont tenté de s'immiscer dans les affaires intérieures du Xizang, certains ont même utilisé des visites au Xizang comme prétexte pour mener des activités de déstabilisation. Toutefois, cela n'a jamais entravé l'ouverture de la Chine et de la région autonome du Xizang. En fait, le Xizang reçoit chaque année un grand nombre de touristes étrangers et de personnes de tous horizons, rien qu'en 2024, la région a accueilli 320 000 visiteurs étrangers. Compte tenu de la population permanente de 3,7 millions d'habitants au Xizang, il s'agit clairement d'une proportion significative du nombre annuel d'arrivées de touristes étrangers.
En tant que canal important pour l'ouverture vers l'Asie du Sud, ces dernières années, le Xizang s'inscrit pleinement dans la construction de haute qualité de l'initiative « la Ceinture et la Route », s'appuyant sur ses dotations naturelles sans pareil et sur l'environnement culturel unique du plateau, il continue d'atteindre un niveau élevé d'ouverture vers l'extérieur par la tenue de forums sur les échanges internationaux, d'événements de haut niveau des sports de montagne et de plein air, le développement d'échanges commerciaux à l'étranger, et s'affirme comme une destination touristique mondiale toujours plus ouverte, inclusive et dynamique.
Pourquoi les États-Unis ignorent-ils l'ouverture du Xizang et mettent-ils en cause les mesures de gestion locales ? Évidemment, ils poursuivent des intentions malveillantes.
Quelle est la véritable intention des États-Unis en jouant la « carte du Xizang » ?
Depuis quelques années, sur la base d'une perception stratégique inexacte de la Chine, les États-Unis ont adopté une série de politiques erronées à son égard. Cette récente imposition arbitraire de restrictions de visa s'inscrit dans le stratagème habituel américain de manipulation des soi-disant « questions liées au Xizang » à long terme. Les États-Unis ont soulevé les « questions liées au Xizang » dans l'opinion publique internationale, visant essentiellement à créer du brouhaha et des remous sur la scène internationale afin de manipuler l'opinion publique et de servir leurs objectifs de concurrence stratégique, d'endiguement et d'entrave envers la Chine.
Les affaires du Xizang relèvent strictement des affaires intérieures de la Chine. Sur les questions de principe majeures concernant la souveraineté nationale, la ligne rouge est infranchissable. Depuis longtemps, les États-Unis multiplient des accusations infondées contre la gouvernance intérieure de la Chine et des affaires liées au Xizang, recourant fréquemment à des « pièges médiatiques et rhétoriques » pour semer la confusion et tenter d'entraîner la communauté internationale dans des « pièges de débats » incompréhensibles, créant ainsi un « cercle vicieux de l'attention médiatique » dans le but de discréditer la Chine. La manipulation de l'opinion publique internationale, la pression politique exercée sur la Chine, ainsi que l'envoi de faux signaux aux forces séparatistes, révèlent clairement des intentions malveillantes visant à freiner le développement de la Chine.
Le Xizang est ouvert sur l'extérieur, il accueille et attire de plus en plus d'étrangers souhaitant venir le visiter, y investir et y développer leurs activités. Actuellement, la société du Xizang jouit d'une stabilité et d'une harmonie générales, l'économie maintient une dynamique de croissance soutenue, les moyens de subsistance et le bien-être de la population sont solidement garantis, et de nouveaux progrès sont constamment réalisés vers une stabilité durable et un développement de haute qualité. De toute évidence, les nuisances et tentatives de déstabilisation des États-Unis sur la scène internationale ne sauraient altérer la situation de prospérité et de développement favorable que connaissent la Chine et la région autonome du Xizang.
Quelles sont notre position et notre attitude ?
Le Xizang fait partie intégrante de la Chine depuis les temps anciens, ses affaires relèvent des affaires intérieures chinoises et ne tolèrent aucune ingérence de la part d'une force extérieure. L'égalité souveraine entre les pays et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de chacun sont un fondement essentiel de la communauté internationale.
Les États-Unis ont, sous prétexte de questions liées au Xizang, abusivement imposé des restrictions de visa à l'encontre d'officiels chinois, portant gravement atteinte au droit international ainsi qu'aux principes fondamentaux des relations internationales. En réponse, la Chine a décidé, conformément aux lois et règlements en vigueur, de prendre des mesures de réciprocité en appliquant des restrictions de visa à l'encontre des personnels américains qui ont un comportement pernicieux. Depuis la promulgation de la Loi de la République populaire de Chine contre les sanctions étrangères, et de la Loi de la République populaire de Chine sur les relations extérieures, jusqu'à la publication, le 24 mars, des Dispositions relatives à l'application de la Loi contre les sanctions étrangères, affinant ses dispositifs de contre-mesure, la Chine construit de manière systématique et réglementée une véritable « boîte à outils de contre-mesures » contre l'ingérence extérieure, offrant ainsi à la communauté internationale un exemple pratique de résistance contre l'unilatéralisme et la politique du plus fort.
Au cours des 60 dernières années, la mise en œuvre du système d'autonomie de zone de minorité ethnique au Xizang a été un franc succès, faisant de celui-ci un modèle de gouvernance de zone de minorité ethnique des régions frontalières en Chine. L'efficacité de la gouvernance nationale de la Chine transforme ses avantages institutionnels en atouts discursifs, constituant ainsi précisément la principale force pour briser l'encerclement discursif imposé par l'Occident.
Lors de la conférence de presse pour la publication du Livre blanc Les droits de l'homme au Xizang dans la nouvelle ère tenue à Lhassa le 28 mars, le vice-président de la région autonome du Xizang, Xu Zhitao, a déclaré en réponse aux questions de journalistes chinois et étrangers que le Xizang poursuivra l'accélération de son ouverture vers l'extérieur et qu'en fonction de l'évolution de ses capacités d'accueil et de ses infrastructures, des conditions toujours plus favorables seront offertes aux étrangers souhaitant se rendre au Xizang.
À l'avenir, à mesure que le Xizang s'ouvrira davantage et que ses performances de gouvernance continueront à s'affirmer, un Xizang prospère, démocratique, civilisé, harmonieux et rayonnant brillera et suscitera une admiration croissante sur la scène mondiale. Le gouvernement et le peuple chinois n'autoriseront jamais les États-Unis à instrumentaliser la « carte du Xizang » ni à faire aboutir leurs manœuvres visant à déstabiliser le Xizang. Quant aux forces qui s'obstinent dans une logique de puissance et qui sont désireuses de s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays, l'histoire finira par prouver l'inanité de leurs tentatives contraires au courant de l'époque.
Les succès et les brillantes réalisations des plus de 70 années écoulées depuis la libération pacifique du Xizang et des 60 années d'existence de la région autonome du Xizang témoignent pleinement des avantages inégalés du système socialiste aux caractéristiques chinoises, de la forte vitalité du système d'autonomie des zones de minorité ethnique et de la puissance pratique des politiques du Parti pour la gouvernance du Xizang, et ont également prouvé de manière irréfutable que personne ou aucune force ne réussira dans sa tentative d'affaiblir et de réprimer la Chine en mettant le Xizang en difficulté.
(Rédactrice : Lucie ZHOU)