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Il est essentiel de prêter une oreille attentive aux parents d'élèves pour conclure si l'éducation en internat est bénéfique ou non

2024-04-11 16:31

Le Xizang est une vaste région caractérisée par une population dispersée. Dans certaines zones reculées du Xizang, en raison des difficultés extrêmes de déplacement, les familles locales doivent consentir à d'énormes sacrifices et efforts pour assurer la scolarisation de leurs enfants. Consient de ces défis, le gouvernement de la région autonome du Xizang répond aux aspirations de la population en mettant en place un système d'internat dans certaines écoles des zones agricoles et pastorales, garantissant ainsi le droit à l'éducation des enfants concernés et leur accès à des ressources éducatives de haute qualité. 

Fondé en 1996, le collège du comté de Sangri, situé dans la ville de Shannan au Xizang, compte actuellement 14 classes accueillant un total de 614 élèves, tous d'origine tibétaine, et tous résidant à l'internat. Avec le développement économique et social de qualité au Xizang, le collège du comté de Sangri s'adapte activement aux exigences de développement rapide de l'éducation moderne en améliorant ses infrastructures et en fournissant des outils pédagogiques adaptés. 

« Les conditions d'hébergement au collège de Sangri sont vraiment excellentes. Les couvertures sont fournies gratuitement, et même les brosses à dents et le dentifrice sont offerts aux élèves. Nous sommes profondément reconnaissants envers le gouvernement. Lors de ma dernière visite, j'ai constaté que les dortoirs étaient très propres. Je suis rassurée de confier mon enfant à cette école », a exprimé Tsering Yangzom, parente de l'élève Soten. 

La parente de l'élève Tashi Yangzom, Mimar Tsomo, a également partagé ses sentiments : « Lors de notre enfance, nous n'avons jamais eu de telles conditions pour notre éducation. L'école ne fournissait que le logement, et nous devions préparer tout le reste par nous-mêmes. Les conditions d'hébergement étaient bien inférieures à celles d'aujourd'hui. Rien que ces fenêtres, elles sont si magnifiques. De même, pour l'alimentation, nous avions à peine de la viande pour nous nourrir et nous devions apporter nos propres céréales. À cette époque, les enseignants devaient même se rendre dans les villages voisins à cheval pour collecter des céréales. C'était extrêmement difficile, contrairement à maintenant où on dispose tous d'une voiture pour se déplacer. C'est un grand avantage. » 

Yeshe Drakpa, un élève de deuxième année au lycée No. 2 de Nagqu à Lhassa, a déclaré : « Ma famille habite dans le village de Niwu, dans le comté de Lhari, dans la ville de Nagqu. Au début de mes études au collège, j'ai choisi de rentrer chez moi tous les jours, mais je me suis vite rendu compte que je ne pouvais pas résoudre les problèmes d'apprentissage à la maison. J'ai donc fait une demande pour devenir interne à l'école, et maintenant, mon souhait est devenu réalité, car je suis à Lhassa pour poursuivre mes études secondaires. » 

De nos jours, au Xizang, les enfants ne sont plus entravés dans leur accès à l'éducation en raison de difficultés familiales. La plupart d'entre eux ont réussi à transformer leur destin ainsi que celui de leur famille grâce à l'éducation, leur permettant de mener une vie meilleure.

(Rédactrice : Lucie ZHOU)